Par Dynamik Infos.com
Trois candidats à l'élection présidentielle de décembre dernier en République démocratique du Congo dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Anzuluni, ont appelé jeudi dernier à manifester le samedi, jour de la prestation de serment du président Félix Tshisekedi, réélu pour un second mandat.
Bien que Félix Tshisekedi et son parti aient remporté de manière écrasante les élections générales du 20 au 24 décembre, le scrutin a été entaché par des allégations généralisées de fraude, des lacunes logistiques et des perturbations.
Les deux leaders de l'opposition, ainsi que d'autres, avaient demandé la tenue d'un nouveau scrutin, une requête rejetée par les autorités. Cependant, ils ont choisi de ne pas contester légalement le résultat devant la Cour constitutionnelle.
Les répercussions de cet appel à manifester risquent d'aggraver l'instabilité au Congo, le troisième producteur mondial de cuivre et le premier producteur de cobalt, un élément clé des batteries des véhicules électriques.
La puissante Conférence des évêques catholiques du Congo a publié jeudi une déclaration qualifiant l'élection de "catastrophe" et affirmant que le pays était en danger. La déclaration critique sévèrement la Commission électorale nationale du Congo (CENI), suggérant qu'elle devrait réévaluer son rôle dans la situation.
Mardi, la police a dispersé une petite manifestation des militants du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba à Kinshasa contre les résultats provisoires des élections législatives, qui ont indiqué que le parti UDPS de Tshisekedi avait remporté 69 sièges au parlement, le plaçant devant plus de 40 autres partis.
Le jeudi dernier, c'est à Mbuji-Mayi dans le Kasaï Oriental qu'une autre frange des militants du MLC ont manifesté pour dire non, aux résultats provisoires publiés par la CENI dirigé par Denis Kadima Kazadi.
Commentaires
Enregistrer un commentaire