Par Cédrick Chimbundu
Après la ville de Lubumbashi, c'est le tour de la ville minière de Kolwezi dans la province du Lualaba d'être touchée par l'épidémie de choléra.
Ce mercredi 24 janvier 2024, on compte 200 personnes contaminées dont 26 décès.
La contamination est due d’après les spécialistes de la santé à un environnement sale, surtout à la consommation d'une eau impropre.
Les symptômes du choléra se présentent de cette manière : les diarrhées et vomissements. Ces diarrhées sont très nombreuses, abondantes, couleur eau de riz et les vomissements se produisent en jet. L’importance des pertes digestives peut atteindre rapidement plusieurs litres avec, conséquence pour le patient, la sensation d’une soif intense qu’il ne peut satisfaire, l’apparition de crampes musculaires assez douloureuses ainsi qu’un tarissement progressif des urines. Habituellement, le sujet n’est pas fébrile. Faute d’un traitement rapide, il se déshydrate progressivement, les yeux se cernent, en s’enfonçant dans les orbites, la peau se plisse, la tension chute et la respiration devient haletante. La mort survient en quelques jours dans la moitié des cas, surtout chez l’enfant et la personne âgée.
Il existe une forme moins grave de choléra dans laquelle les signes cliniques décrits précédemment sont plus atténués, où l’amélioration de l’état de santé se fait progressivement avec guérison spontanée en quelques jours.
Comme cette maladie évolue souvent par épidémie, le diagnostic clinique est relativement facile à faire, sauf en ce qui concerne le premier cas ! Quant au diagnostic biologique, il est assez délicat : l’isolement de la bactérie et son identification précise exigent une méthode rigoureuse. Lorsque le germe a été isolé, la déclaration aux autorités sanitaires est obligatoire et l’envoi de la souche à un laboratoire de référence est recommandé.
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