Lualaba/ Pollution de l'environnement à Manomapia : Le coordonnateur de l'ONG ADID victime d'une chasse à l'homme (communiqués)
Par Dynamik Infos.com
La dégradation de l'environnement, la descente d'une commission d'enquête mixte au sein de l'usine 30K pour prélever les échantillons et établir les responsabilités, le principal acteur dans la dénonciation de la pollution environnementale , Martin Mwamb Nwej coordonnateur de l'ONG ADID serait poursuivi par la justice et est écarté dans les enquêtes.
Intimidation ou menaces ?
Première structure de la société civile à dénoncer la dégradation de l'environnement par l'usine 30K , une propriété de la firme chinoise Tenke Fungurume Mining, TFM SAS, l'ONG ADID serait victime d'un complot des égocentriques assoiffés des intérêts égoïstes.
Selon plusieurs sources, l'on ADID serait mise à l'écart par les autorités provinciales dans les démarches consistant à récolter les échantillons, les étudier dans les différents laboratoires pour enfin tirer les conséquences sur les probables ça liés à la dégradation de l'environnement dont dont les habitants de Manomapia sont victimes.
C'est depuis le jeudi 24Janviern2024 que les autorités provinciales du Lualaba éprises par la volonté de trouver en toute urgence une issue favorable à la situation qui afflige les riverains de l'usine 30k, située à quelques mètres du bloc Manomapia, ont en toute urgence après avoir suivi de plus près les différentes dénonciations de cas de la pollution de l'environnement par l'usine 30Kqui dégage l'acide, SO2, et d'autres substances chimiques notamment les Gaz, les méfaits dévoilés en premier par l'ONG ADID, une structure de la société civile locale qui se bat pour le respect des droits humains. Les autorités provinciales ont envoyées une équipe forte constituée des professeurs des universités dont l'Université de Lubumbashi, l'université de kowezi, les experts de Mines, avec à leur tête, le directeur de cabinet de la Gouverneure du Lualaba John Ntoka dont la principale mission est de prélever des échantillons devant permettre des examens minutieux et, de tirer des conclusions sur la pollution ou non de l'environnement.
Hélas, derrière ces belles actions menées par ADID, l'on signale que son coordonnateur Martin Mwamb Nwej serait pourchassé par la justice ; son péché c'est d'avoir dénoncé ces méfaits évoqués ci-haut.
Selon le groupe Ukingo Wa Watetezi , il se signale que dans son communiqué de presse numéro 001/Gruwa/2024, cette structure de la société civile invite le procureur général près la cour d'appel du Lualaba à faire cesser les menaces d'arrestation à l'endroit du défenseur des droits humains (l'homme) Martin Mwamb Nwej, coordonnateur de l'ONG ADID qui serait introuvable depuis quelques jours.
"Et à la Gouverneure du Lualaba de veiller à la protection des défenseurs des droits de l'homme conformément à la loi numéro 23/027 du 23juin2023 relative à la responsabilité des droits de l'homme en RDC".
Sous ce même chapiteau, l'initiative pour la protection des droits de l'homme et la réinsertion sociale (IPDHOR) s'indigne de l'attitude de la justice congolaise qui continue à museler les activistes des droits de l'homme dans la province du Lualaba.
Une chasse à l'homme sans aucune raison ?
La plus grande inquiétude plane sur la principale organisation non gouvernementale de développement ADID qui a alerté sur ces cas de la dégradation de l'environnement, le non respect des droits des travailleurs et, la non applicabilité des lois du pays en matière du droit de travail et autres allégations.
Par ailleurs, il convient de s'interroger si l'égocentrisme mine les uns , ou encore ONG ADID n'a-t-elle pas droit de dénoncer les abus des droits humains, d'assister au prélèvement et participer à toutes ces activités y relatives pour qu'elle se rassure de la bonne marche de ces enquêtes ? Et surtout qu'elle l'a été le principal moteur de démarches qui ont bouchées sur la descente des experts pour mener lesdites enquêtes.
Nul doute, si quelque chose de louche se cache derrière cette démarche mafieuse, aux médias de les dénoncer. Précise un notable de Fungurume qui s'est confié à notre rédaction, car dit-il, pourquoi doit-on stigmatiser le fait et écarter le vrai acteur dans ces enquêtes et puis, le poursuivre en justice ?
Une intimidation sans cause valable ?
Par ailleurs, pour éclairer les zones d'ombres, la rédaction de Dynamik infos vous propose de s'imprégner de ces différents communiqués et d'établir les responsabilités.
Celà étant, l'ONG ADID maintient sa position à dénoncer et à les défendre à tous les niveaux.
Pour l'heure, ADID reste persuadée que les autorités du pays s'activeront à rétablir les victimes des cas de la pollution de l'environnement de l'air, des eaux et de leurs milieux vitaux dans leurs droits légitimes.
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