Processus électoral : Affrontements entre militants de l'UPDS et ceux de Ensemble pour la République avant l'arrivée de Moïse Katumbi à Fungurume
Par Christy Ilunga
Une psychose s'observe actuellement dans la commune urbanorurale de Fungurume, dans la province du Lualaba. À l'origine, tôt dans la matinée de ce vendredi 15 décembre2023, les militants de l'UPDS, brûlaient les pneus de véhicules , et empêchaient ainsi la circulation des personnes à la hauteur des signaux. Pour ces jeunes, Moïse Katumbi n'est pas la bienvenue à Fungurume.
À la même heure, soit 6heure locale, les militants du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe qui s'étaient déjà mobilisés en masse pour accueillir leur leader se sont dirigés vers le siège de L'UPDS, avec bâtons et pierres en mains pour attaquer ledit siège, car selon eux ils se disent ne pas être contents su comportement qu'affichent les membres de L'UPDS .
"Informé, le candidat numéro 150 à la députation nationale dans la circonscription électorale de LUBUDI, et cadre du parti au pouvoir Isaac Kalonji Ngoie s'est rendu sur terrain pour appeler les siens à la retenue et laisser ainsi à tout candidat de battre la campagne électorale. Malheureusement, déplore-t-il, toutes les effigies des candidats députés de l'Union sacrée sont déchirées par tout dans la commune par les hommes de Katumbi. Dénonçant ainsi l'intolérance politique des militants du parti politique Ensemble pour la République, ce haut cadre de L'UPDS a invité les uns et les autres à cultiver l'amour et la paix, et à saisi cette opportunité pour appeler tout le monde au calme car, d'ici 20Décembre 2023, les urnes vont retrancher".
Pendant ce temps, les femmes et les hommes du parti du candidat numéro 3 sont décidés d'en découdre non seulement avec les membres de l'UPDS.
Par ailleurs, une taxe spontanée est créée sur place dénommée Passeport par les jeunes de Ensemble, il s'agit d'une effigie de Katumbi Chapwe qui se vend à 5.000fc. Le passage est conditionné par le paiement de cette somme important.
Il sied de noter que le bilan de cette incompréhension reste imprécis mais aussi lourd. Certains biens de valeurs des Kasaïens sont pillés, les vitrines des maisons cassées et la circulation routière étouffée. Le dispositif sécuritaire a été renforcé par les autorités locales pour assurer la sécurité des populations et des leurs biens.
Pour l'heure le calme précaire se signale à Fungurume bien que la journée est maussade pour la population de qui voit une obscurité épaisse sans rien faire d'important.
Les dirigeants des partis politiques sont donc inviter à éduquer civiquement leurs membres qui se transforment en milice.
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