Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
La province de l'Ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a connue une nouvelle violence meurtrière le mercredi 06 septembre lors d'une attaque attribuée à la milice locale mai-mai.
Au moins 18 civils ont été lâchement abattus et des nombreux blessés dont un chef local.
L'attaque a visé vers 5heures la localité de Balingina en chefferie de Walesse Vonkutu dans le territoire d'Irumu à une centaine de kilomètres au Sud de la ville de Bunia aux premières heures de la matinée alors que les paysans locaux ne s'y attendaient pas explique la société civile locale.
La plus part des victimes appartenaient à une même famille ajoute la même source.
"Les assaillants ont attaqués d'abord les personnes qui tentaient de se rendre aux champs à ce moment là et d'autres civils ont été calciné dans leur propre maison, même le chef du village a été blessé" explique cette source.
La société civile locale déplore cette attaque dans la région alors que, les différentes fractions ou mouvements d'autodéfenses d'intérêts communautaires étaient dans la voie d'un accord de paix.
"Nous déplorons cet incident,... Il est question que les deux groupes à savoir : l'ethnie Lesse et Nande vivent ensemble, il y avait déjà des avancées pour la paix" a expliqué Sonia Malangayi, membre de la société civile locale de la chefferie de Walesse Vonkutu.
Il a plaidé pour un enterrement digne et sécurisé des victimes par le gouvernement provincial dont les corps traînaient encore au sol le jeudi matin dans la même localité de Balingina.
Mais un autre responsable de l'organisation de défense de droits humains au sein de l'ONG locale (CRDH-SUD IRUMU) Christophe Munyaderu a déploré pour sa part la poursuite de ces violences meurtrières malgré les efforts que fournissent les autorités de l'État.
D'après de nombreuses sources locales, c'est pas pour la première fois que la localité soit attaquée mais avait subit déjà plusieurs menaces des rebelles terroristes ougandais des Adf.
Cette attaque est intervenue alors que certains habitants du coin avaient déjà commencer à regagner leurs villages.
Dans le Sud du territoire d'Irumu, les choses n'avancent pas depuis plus de 3 ans à cause de l'insécurité provoquée par plusieurs groupes armées dont les rebelles terroristes ougandais de ADF .
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