Par Dynamik Infos.com
C'est en sa qualité de président national du rassemblement de jeunes pour la paix "RAJEP" en sigle que M. Junior MONGA a pris la parole ce jeudi 31 août 2023, pour condamner avec la dernière énergie le massacre qui vient d'avoir lieu à Goma ce 29 et 30 Août 2023.
Le président national du RAJEP souligne que les victimes étaient non armées pour mériter cette répression. Le numéro 1 du RAJEP qualifie cette tuerie comme crime contre l’humanité.
"La vie humaine est sacrée" a-t-il dit !
Junior Monga met en garde toute personne qui est au service des impérialistes. Et, présente ses condoléances les plus attristées aux familles et proches des victimes.
Le numéro 1 du RAJEP demande au gouvernement de Kinshasa de quitter cette injustice et mettre un terme à l’insécurité à l'Est du pays et sur le territoire national.
Aux organisations de droit de l'homme de hausser le ton car, à l'époque du président Kabila ces organisations de droit de l'homme dénonçaient et incriminé le Chef de l'État comme complice et auteur de ce massacre.
Aux impérialistes de quitter la chose avant que le pire n'arrive.
Une enquête doit être diligentée, que les auteurs de ces tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés d'une servitude pénale. Aucun crime ne peut rester impuni. la patrie ou la mort nous vaincrons "!
Bilan officiel
Au moins 43 personnes sont mortes au cours d'un raid des Forces Armées de la République démocratique du Congo mené contre des membres de la secte mystico-religieuse "la Foi Naturelle Judaique Messianique vers les Nations (FNJMN)" suite à un appel à manifestation contre la présence de la MONUSCO en RDC le mercredi 30 août dernier.
Le gouvernement Congolais qui donne ce bilan, ajoute aussi qu'il y a eu 56 blessés et 158 autres personnes interpellées. Une enquête a été diligentée par l'auditorat militaire.
"Ils ont mené des actions qui ont porté atteinte à l’ordre public, et qui ont causé la mort par lapidation d’un élément de la police entraînant ainsi une intervention des forces de l’ordre pour restaurer la quiétude et la sérénité dans la ville. D’après le rapport transmis par les autorités militaires et médicales, le bilan fait état de : 43 décès déplorés ; 56 blessés, dont 20 soignés à l’Hôpital Militaire du Camp Katindo, 29 à l’Hôpital CBCA Ndosho et 7 à l’Hôpital Heal Africa ; 158 personnes appréhendées, y compris le leader de la secte, qui se trouvent actuellement entre les mains des services habilités", précise le communiqué du gouvernement congolais.
Rappel des faits
Des membres de cette secte religieuse qui se font appelés des "Wazalendu" ont appelé à une violente manifestation contre la MONUSCO le mercredi 30 août.
Mais l'armée a été déployée pour étouffer le déroulement de la marche. Des soldats congolais ont attaqué une radio et une église appartenant aux membres de cette secte, tuant des dizaines de civils non armés.
Des activistes des droits humains qui parlent d'un "carnage", exigent que justice soit faite et appellent à l'arrestation du gouverneur militaire qui d'après eux, aurait ordonné cet assaut. Des centaines de membres de la secte ont été arrêtés avec en leur détention des armes blanches et des fétiches.
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