Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Le conflit de limite entre les localités Nyatsa et Adravu dans le territoire d'Aru en province de l'Ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a fait des morts et d'importants dégâts matériels depuis le week-end passé.
Le bilan provisoire est d'une dizaine de morts dont les enfants et des femmes. Alors que les acteurs politiques et communautaires s'interrogent sur le nœud du conflit, les ressortissants de de ladite ont décidé d'éclairer l'opinion.
Dans une déclaration à la presse ce vendredi 25 août, la structure dénonce la mauvaise version des faits répandus par les sources officielles.
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D'après les ressortissants de la chefferie de Lu réunis pour examiner le dossier, il s'agit d'un vieux conflit qui fut résolu pour la premier fois sous la médiation de la commission de résolution des conflit.
Il faut noter aussi que le confit oppose les fils et filles de Ayatsa et Adravo et "non les miliciens CODECO et Zaïre comme affirme les médias de Bunia y compris d'autres officiels. Il s'agit là des faux bruits" a déclaré Nzia Betra, président des autochtones de la chefferie de Lu lors d'un point de presse à Bunia ce même vendredi.
Il a invité les fils et filles de la chefferie de Lu à respecter les engagements pris en 2015, barrer la route aux ennemis du territoire d'Aru qui visent à déstabiliser la région et la terre natale et pacifique de cette entité.
L'organisation invite le gouvernement provincial à rétablir très rapidement l'ordre public qui était troublé mais en utilisant l'approche de dialogue que l'approche militaire et mettre en place une commission mixte des résolution des conflits.
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Les fils et filles de la chefferie de Lu sollicitent aussi une descente des membres de l'organisation communautaire de ce territoire, Lisanga ya bana Aru (Libaru) sur le terrain.
Le conflit entre le deux parties a éclaté le week-end passé causant d'importants dégâts matériels et humains dont une dizaine des morts, destruction d'édifices publics dont le commissariat de la PNC, le bureau de la sous division de l'EPST et des personnes disparues.
Un déplacement massif de la population est signalé dans la zone depuis la résurgence du conflit.
Le leader de l'ituri Autsai Asenga appelle toutes les parties au calme pour éviter que le seul territoire pacifique d'Aru ne connaissent le pire.
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