RDC : ''Depuis octobre 2022, la CENI n'a pas reçu l'argent pour le processus électoral de la part du gouvernement'' (Denis Kadima)

 

Denis Kadima, pdt Ceni-RDC



Par Dynamik Infos.com




Alors que la date des élections générales en République Démocratique du Congo (RDC) approche, l'inquiétude plane sur le respect du délai constitutionnel, après la sortie médiatique de Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Sur la télévision 50 (Télé 50) dimanche, le numéro un de la centrale électorale a évoqué l'aspect du financement des processus électoraux.

''Depuis octobre 2022, la CENI n'a pas reçu l'argent pour le processus électoral de la part du gouvernement'' révèle-t-il à Jean-Marie Kassamba.

Denis Kadima Kazadi ne comprend pas les motivations de cette décision du gouvernement de la RDC.

''Je ne sait pas pourquoi le min des finances ne le fait plus. Peut-être, ça part à l'Est".

La CENI prévoit d'organiser 4 scrutins le même jour, soit le 20 décembre 2023. Il s'agit de la présidentielle, des législatives nationales, des législatives provinciales et des conseillers municipaux.

Parmi les contraintes au respect du calendrier électoral, figurent les contraintes financières avaient indiqué la Ceni lors de la publication du calendrier électoral.

Outre les contraintes financières, figurent celles sécuritaires qui risquent de retarder les prochaines élections, notamment la crise sécuritaire à l'est du pays, avec la guerre au Nord-Kivu et en Ituri.

Le président de la République Félix Tshisekedi l'avait d'ailleurs évoqué samedi, lors d'un point de presse coanimé à Kinshasa avec son homologue Français Emmanuel Macron.

''Nous n'avons aucunement l'intention de galvauder l'opinion de nos électeurs. Le processus électoral est entamé, nous avons suffisamment tiré la sonnette d'alarme, pour dire que s'il y a risque des dérapages ce n'est pas à cause des autorités du pays ni des responsabilités de la CENI. C'est simple du au fait que nous sommes un pays agressé par le Rwanda, l'agression à laquelle d'ailleurs a fait suite un déplacement massif de la population, d'électeurs qui pouvaient être en ce moment, en train d'être enrôlés mais qui malheureusement ne peuvent pas, à cause du fait qu'ils sont loin de leurs bases. Et à cause de cela, nous risquons de prendre du retard dans l'enrôlement'' avait dit Felix Tshisekedi. 


Commentaires