Ituri : Les communautés victimes lancent les derniers signaux de patience face aux massacres des civils

 

G5-A




Par Jonathan Basimaki depuis Bunia



 

Les communautés victimes des violences meurtrières des miliciens en Ituri réunis au sein de G5-A sont dans l'impatience face à la poursuite des massacres des civils innocents en ituri. Dans une conférence de presse à Bunia, elles ont dénoncé la passivité des autorités compétentes et réclamé leurs arrestations ainsi que les commandants sous leurs ordres avant d'appeler le Chef de l'État à faciliter l'installation d'un tribunal pénal spécial pour l'Est.  

Les communautés victimes des atrocités en l'Ituri au sein de G5-A ont animé une conférence de presse peu ordinaire le mardi 17 janvier 2023, au cours de laquelle, elles ont montré les derniers signaux de leur  patience face à la poursuite des violences meurtrières dans la province de l'Ituri depuis décembre de l'année dernière dont le bilan provisoire fait des dizaines des morts.            

"A qui profite le sang des fils et filles de l'ituri" s'interroge l'organisation et dit ignoré les vrais causes de cette guerre. 

"On nous a fait croire que les hostilités déclenchés unilatéralement en 2017avait pour cause les concessions et limites administratives, avait pour cause des représailles des morts des sujets lendu en 2017 et 2017, pour cause des carrés miniers,des passées Historiques liées à la gestion coloniale,....on nous a fait croire que le sang qui coule en ituri a comme cause la provocation des forces négatives par l'autodéfense mais le bilan que nous récoltons est le massacre à grande échelle de la population civile,on nous a fait croire que c'était pour la lutte contre la balkanisation,que l'armée ne fait pas du hasard mais travail a base de planification mais l'ituri continue à Seigner,on nous a fait croire,on nous a fait croire,..."a déclaré Victor NGONA KABAROLE, porte parole de G5-A.                                    

Les communautés victimes avouent leur déception face au gouvernement militaire de l'état de siège qu'elles avaient réclamer haut et fort. L'organisation relève encore des troubles sécuritaires dans la partie arrière de la province et aux environs de la ville de bunia.    

Le G5-A affirme son soutien aux résolutions des assises de Nairobi que ses membres ont boycotté par manque de statut des communautés victimes, l'exclusion de la milice Codeco qui poursuivait le massacre et la mauvaise foi du point focal à bunia. 

L'organisation se réjouit des révélations des identités réelles des criminels à travers les différends qui ont éclaté le weekend dernier entre le gouvernement militaire et l'Assemblée provinciale au tour des subsides et qui prouve le statut des vrais communautés victimes après 6 ans de lutte.  

Le G5-A a réclamé la mise en œuvre de l'implantation du tribunal pénal spécial de l'Est car les politiques sont plonger dans l'instrumentalisation de ces violences et les communautés victimes demandent au Chef de l'État d'ordonner l'arrestation des autorités de l'état de siège ainsi que les commandants des forces régulières sous leurs commandements pour avoir largement échoué dans la réalisation des vœux du Chef de l'état dans la restauration de l'autorité de l'État, ce qui denote d'une grande trahison "en cédant pour les discours démagogiques des archers  et de contre vérité ce qui frise d'une haute trahison".                    

Le G5-A tourne son regard d'espoir vers le Chef de l'État pour ou lever de l'état de siège et vers la justice pour que leurs peuples soient rétabli un jour dans leurs droits.

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