Ituri : Génocide des communautés victimes, indifférence ou complicité du gouvernement congolais et des nations unies ? (Roméo BAHIGWA)
Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
L'acteur politique du parti UPC s'interroge sur la finalité des massacres des populations des communautés victimes par les miliciens de codeco et fpic dans la province de l'ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo depuis pres de six ans. Un acte qu'il qualifie de génocide et déplore en même temps, le silence voilé du gouvernement congolais et de la communauté internationale.
D'après cet acteur politique de l'Union des patriotes congolais, parti cher à Thomas LUBANGA, c'est depuis le 16 décembre 2017 que les massacres des civils appartenant en majorité à la communauté Hema ont commencé dans la région de djugu et celà sous regard impuissant du gouvernement congolais et de la communauté internationale.
"Qu'avons nous fait pour mériter tout celà ?" s'interroge-t-il.
Cet acteur politique explique que c'est une situation inacceptable et incompréhensible de voir les miliciens de codeco qui prétendent défendre la communauté Lendu et les miliciens de fpic qui prétendent aussi défendre la communauté Bira de poursuivre les massacres des civils innocents appartenant aux communautés Hema, Alur, Ndo-okebu, mambisa et nyali comme des bêtes.
"Même les bêtes ont droit à la protection, voilà pourquoi, des parcs et des réserves naturelles ont été créé par les autorités" a-t-il poursuivi.
Mr. Roméo BAHIGWA indique que le gouvernement congolais et la communauté internationale doivent s'exprimer sur le dossier de ce génocide et dire à la population hema, pricipale victime dans cette guerre si elle ne fait pas partie de la population congolaise enfin qu'elle décide de son destin.
Selon cet acteur politique de l'UPC, la situation s'est aggravée et les massacres en masse ont commencé à viser des camps des déplacés comme le cas du site de la plaine de savo, le site de rhoo, site de lodha dans le territoire de djugu et des massacres des civils dernièrement au bord du lac Albert notamment dans la localité de Mbogi et de Nyamamba sans oublier les massacres de la localité jissa, Largu et Chabisiku où des centaines des victimes ont été sauvagement assassiné par la milice codeco et fpic au sud du territoire d'irumu.
Du coup, il demande à la communauté internationale de décider sur le sort des populations victimes principalement celles de la communauté Hema qui court le risque d'une disparition.
Plonger dans les violences meurtrières sans précédent depuis six ans, la province de l'ituri a déjà perdu des milliers des personnes et près 1 millions, d'autres sont des déplacés de guerre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire