Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Le mouvement d'autodéfense populaire de l'Ituri (MAPI) dans un premier temps regroupe en majorité les membres de la communauté Hema vivant en République démocratique du Congo et "toute personne de la nationalité congolaise qui est fatiguée des massacres et violences meurtrières sous toutes ses formes"est membre du mouvement a déclaré le porte-parole du mouvement.
Le mouvement d'autodéfense populaire de l'Ituri promet collaborer et coopérer étroitement avec le gouvernement central pour l'éradication des groupes armés qui massacrent les civils innocents dans tous les territoires de la province de l'Ituri.
D'après M. le porte parole circonstanciel de l'événement, le MAPI soutient la communauté internationale à travers la Monusco dans ses efforts pour la paix et les démarches de l'EAC.
Cette nouvelle plateforme d'une révolution populaire et paramilitaire veut la justice de la part des autorités politico-militaires de la province de l'Ituri qui ne semblent pas répondre aux besoins des leurs proches en majorité des vrais vulnérables.
''Nous demandons au gouvernement provincial de retirer tous les groupes armés qui sont dans la ville de bunia et qui occupent illégalement certains villages voisins,... demandons au gouvernement provincial et national de s'occuper des enfants déplacés qui sont confondus aux enfants de la rue car ça constitue un danger permanent pour la République" a souligné le porte parole Kabaseke à dynamikinfos.
Le leader principal du mouvement n'a pas été révélé par les membres de cette milice mais côté armée nationale, le porte parole s'est réservé des commentaires dans un premier temps.
Cependant, la société civile de la province de l'ituri a décrit ''des graves'' cette situation qui ne semble pas montrer la présence du gouvernement militaire en place sous l'etat de siège. D'après son coordonnateur Ingenieur Dieudonné Lossa, c'est impossible qu'on arrive à un dossier du genre dans une administration ordonnée.
Le mouvement d'autodéfense populaire de l'ituri (MAPI) a vu le jour depuis les escalades des violences dans la région de Djugu en 2017 et des jeunes avaient déjà supporté au delà de leurs attentes. Selon la constitution, tout congolais a droit à une autodéfense et défendre la sécurité nationale selon les articles 63 et 67 de la Constitution.
Le mouvement d'autodéfense populaire de l'ituri estime que, la seule voie pour arrêter la guerre est l'arrêt des violences dans la région.
Commentaires
Enregistrer un commentaire