RDC : "Le comportement politique inappréciable de Moïse Katumbi et Vital Kamerhe doit interpeller le Chef de l'Etat" (Bernard Asumani)




Par Dynamik Infos.com



Bernard Assumani, ancien sociétaire du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, devenu aujourd'hui fervent serviteur Fatshiste, a, au cours d'une interview accordée à Dynamik Infos ce vendredi 07 octobre 2022, interpellé le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi face au comportement politique qu'il a qualifié d'"inappréciable" de Moïse Katumbi et Vital Kamerhe.

"Je pense que les Honorables Moise Katumbi et Vital Kamerhe affritent désormais leurs armes, car sachant que le processus électoral évolue bon train. Ils doivent savoir qu'ils sont membres au sein de l'union sacrée et doivent en outre éviter de passer par le dos de la cuillère dans la prise de leurs positions. Il est certes clair que, le bilan du premier quinquennat du président Felix Tshisekedi, doit collégialement être partageable entre les différents protagonistes œuvrant au sein de l'actuelle majorité. Toute chose restant égale par ailleurs, l'hypocrisie du sucre qui leur est devenu, un comportement politique inappréciable, doit interpeler le président de la République dans le futur choix de ses partenaires, sachant qu'en politique, les Alliances se font et se défont" a déclaré ce membre du parti politique Alliance des Congolais Progressistes (ACP).

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Pour rappel, après sa tournée dite "AMANI" dans quatre provinces à savoir le Nord-Kivu, le Sud -Kivu, le Maniema ainsi que la Tshopo, le président de la formation politique union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe a formulé un plan de sortie de crise mettant un accent particulier sur la nécessité d'un dialogue franc entre les pays impliqués, notamment la RDC, le Rwanda et l'Ouganda, les 3 pays qui  forment un triangle au centre duquel se trouve le M23. Entre-temps, lors de sa dernière sortie médiatique, Olivier Kamitatu avait indiqué aux autorités du pays que la population ne transigera plus avec leur maintien au pouvoir au-delà de la fin du mandat telle que prévue dans la constitution. Une déclaration qui a choqué les membres de la majorité au pouvoir (Union sacrée) dont Moïse Katumbi fait partie.


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