RDC : "Aux élections de 2023, je souhaiterais qu'il y ait un taux de participation élevé de la femme" (Sandra Kamwang, coordonnatrice provinciale de FLPV Asbl)

Par Jules Mbuyu

"En 2023, je souhaiterais qu'il y ait un taux de participation élevé de la femme, que nous puissions faire des efforts dans des partis politiques et en indépendant, que la femme puisse fournir des efforts, donner le maximum afin que son taux de représentativité aux prochaines échéances électorales puisse être de 30 à 40 % pourquoi pas 50%".

Cette déclaration est Mme Sandra Kamwang Kaunda, coordonnatrice provinciale de l'Asbl Femme Leader et Vision Politique. Elle a dit ce samedi 04 juin 2022, à l'issue d'une conférence-débat organisé par sa structure à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à l'intention des femmes et jeunes filles, sous le thème : "Femme face à l'autonomisation et la politique".

Pour y arriver, Mme Sandra Kamawang demande aux femmes et jeunes filles de ressortir leur vraie valeur intrinsèque.

"La femme doit ressortir sa valeur intrinsèque, et pour moi cette valeur intrinsèque renferme son intégration, son dévouement, son engagement, sa fermeté et qu'elle peut transmettre à la société, parce que la femme est considérée comme le noyau même du développement dans ses différents aspects à savoir économique, politique et humain".

Actuellement, la femme représente aujourd'hui en République Démocratique du Congo 50 à 52%, malheureusement dans la politique, elle représente 12 à 18%. 

"Le taux de participation de la femme en politique est vraiment faible. Voilà pourquoi FLPV sensibilise les femmes et vulgarise ses missions afin d'accroitre une large participation de la femme dans la politique active de notre pays".

Des stratégies pour permettre une bonne représentativité des femmes en RDC

Au cours de cette conférence-débat, les femmes et quelques hommes présents à cette rencontre ont formé deux groupes pour réfléchir sur les maux qui freinent la femme à mieux se représenter en politique en RDC. C'est notamment : la femme elle-même se sous-estime, elle n'a pas des moyens (elle dépende de l'homme), elle ne s'engage pas en politique, contrairement à son collègue homme, elle s'intéresse de moins en moins de la politique, elle ne se forme pas et ne s'informe pas, elle ne connait pas ses droits et devoirs notamment l'article 14 de la Constitution...

En réponse, les participants ont demandé à la femme Congolaise d'être autonome financièrement pour mieux impacter la politique, de s'intéresser à la politique, de se faire confiance, de maitriser les textes légaux, de s'informer et se former quotidiennement,...

Pour rappel, l'Asbl femme Leader et Vision politique est une structure associative qui réunit les femmes leaders de tous les domaines créée le 02 juin 2015 à Kinshasa par les valeureuses dames qui ont souhaité lutter pour l'amélioration de la condition de la femme congolaise.

Elle a comme vision, atteindre une société plus égalitaire, équitable et respectueuse des droits de l'homme et des textes juridiques qui l'encadre, afin de concourir à la planète 50/50.