Lubumbashi : Me Joseph Kongolo soutient la mesure interdisant l'accès des motards au centre-ville

 

Me Joseph Kongolo wa Momat

Par Dynamik Infos.com

Dans une interview accordée ce mercredi 06 mars 2022 à votre rédaction, Me Joseph Kongolo wa Momat, coordonnateur provincial de la Commission Nationale des Droits de l'homme, Bureau de la représentation provinciale du Haut-Katanga (CNDH-BRP HKAT), une institution d'appui à la démocratie a soutient la mesure prise par le Maire ai de Lubumbashi, interdisant l'accès des motocyclistes au centre-ville.

"Nous CNDH, nous soutenons la restauration de l'autorité de l'Etat, nous encourageons madame le Maire et entant qu'institution qui a pour vocation la promotion et la protection des droits de l'homme, qui est là pour aider les services de l'Etat, à mieux accomplir ses vocations en matière des droits de l'homme, nous ne pouvons que féliciter la décision prise par madame le maire, car c'est un acte qui fait parti des actes en faveur de la promotion et protection des droits de l'homme, car ça va sécuriser les paisibles citoyens dans leurs mouvements, ça va limiter les accidents dont ont été auteurs ces motocyclistes" a-t-il dit.

Et d'ajouter :

"Nous appelons aussi les services de l'ordre : la police et les autres services de la mairie, qui sont sensés faire appliquer cette décision, de n'est pas agir avec complaisance pour complicité avec certains motocyclistes, les laissant circuler sur les artères interdites dans le centre-ville".

Le coordonnateur de la CNDH Haut-Katanga appelle enfin la population à veiller à ce que l'autorité de l'Etat soit renforcé et restaurée dans la ville de Lubumbashi.

Pour rappel, dans un arrêté d'il y a quelques jours, le maire ai de Lubumbashi, Mme Laurianne Kalombo Mwewa avait interdit l'accès au centre-ville des motocyclistes. C'est pourquoi, des périmètres ont été tracé pour leur permettre de bien exercer leur travail.

Pour protester contre la décision du maire, les motocyclistes exerçant au centre-ville de Lubumbashi, avaient manifester pendant trois jours, malheureusement, les forces de sécurité avaient réussi à contenir toutes ces manifestations.