Ituri : Le G-5 déterminés à dénoncer le génocide organisé par les miliciens Codeco

 





Par Jonathan basimaki depuis Bunia



La plateforme des communautés victimes des atrocités de l'Ituri a dépêché depuis deux semaines une partie des membres de son comité pour rencontrer

 les autorités nationales afin de démontrer que le génocide est un fait réel et qu'il n'y a pas une guerre interethnique dans cette province.

Dans une conférence de presse tenue à Kinshasa, capitale de la république Démocratique du Congo, les cinq communautés victimes des atrocités ont évoqué la résurgence des violences généralisées qui n'épargne même pas des peuples minauritaires et pauvres comme les pygmées.

Le porte parole de G5-A Ingénieur Victor Ngona Kabarole a brossé un tableau très sombre enregistré. Au moins quinze milles personnes ont été tuées, plus des trois milles grièvement blessées, 2.000.000 des déplacés internes vivants actuellement dans des conditions réellement difficiles, soixante sites des déplacés existants, cinquante trois milles édifices publics détruits et incendiés et plus des cinquante milles bêtes pillés.

Le porte parole  des communautés victimes de ces atrocités réunies au sein du G5-A,  Ir Victor Ngona Kabarole a recommandé aux forces gouvernementales et la Monusco de sécuriser les différents sites des déplacés dans le territoire de Djugu où l'on a enregistré en novembre, plus de 180 mort. Les auteurs de ces crimes doivent être recherchés explique-t-il.



Des recommandations fermes pour le gouvernement national



Depuis 2017, les violences se sont aggravées dans l'Est du pays. Des attaques sont quasi-quotidiennes et le G5-A sollicite une intervention des troupes Ougandaises en Ituri et d'écarter si possible les membres du programme pddrrc-s qui ont le sang dans leurs mains.

Commentaires