Bunia : les femmes de médias se lancent dans la sensibilisation des communautés sur la paix et la cohabitation pacifique
Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Dans un milieu déchiré et paralysé quasiment par l'insécurité, les femmes actives dans différents organes de presse dans la province de l'Ituri et réunies au sein de l'Union congolaise des femmes des médias section provinciale de l'Ituri ont enfin décidé de sensibiliser les différentes communautés sur la paix et la cohabitation pacifique.
La campagne de cette mobilisation a été lancée lundi à Bunia et aura comme grand thème "debout, femmes ituriennes pour la paix".
L'organisation a réussi à mobiliser plusieurs points focaux dans les différentes chefferies et secteurs pour atteindre son objectif qui veut que toute population de l'Ituri soit un ambassadeur de la paix là où elle se retrouve.
"Les communautés ituriennes traversent le moment des atrocités sans pareil, nous appelons tout le monde surtout la jeunesse à travailler pour la paix,... à être des ambassadeurs de la paix pour une cohésion sociale et durable" a déclaré Mary Yvette, coordinatrice de l'ucofem Ituri à Dynamik Infos.
L'ucofem Ituri attend de toutes les autres organisations, une contribution pour la paix, combat acharné du Chef de l'État et commandant suprême des forces armées et de la police nationale congolaise.
La femme, une ligne potentielle à ne pas négliger dans la mobilisation au stade actuel
Lors d'une conférence sur la paix et la cohésion sociale tenue à Bunia en fin septembre de l'année en cours, l'autorité provinciale avait reconnu la capacité des femmes journalistes et animatrices dans cette mobilisation des différentes couches communautaires via les canaux des radios, télévisions et presses en ligne.
Elles avaient reçu carte blanche pour cette mission capitale au nom de la paix.
Certains points focaux avaient clairement déclaré avoir même "déjà eu des contacts avec certains miliciens pour les persuader à vider la brousse enfin que la population retrouve la paix mais vu la complexité de la situation dans laquelle se retrouvent ces miliciens, certes, ça prendra le temps que ça" peut ont-ils déclaré et la nouvelle campagne qui vise des territoires plus recherchés notamment Djugu et Irumu pourra être une occasion.
Depuis le début des hostilités vers fin 2017 en Ituri, la plupart des victimes sont des femmes et des enfants et ainsi la participation des femmes des médias est une opportunité à ne pas négliger estiment des acteurs socio-politiques.
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