Par Jules Mbuyu
À deux ans de l'expiration du premier mandat de Félix Tshisekedi, le social de la population reste un leurre du gouvernement.
Malgré la bonne volonté du successeur de Joseph Kabila Kabange, les choses restent les mêmes sur le plan social. Tenez bien, selon le tableau de la dette et dépense publique actualisé pour le mois de juillet, 89% des dépenses publiques sont consacrées aux rémunérations, primes et fonctionnement des institutions. -1% sont consacrées aux investissements.
D’un régime à un autre, rien ne change, la structure des dépenses publiques de la RDC reste la même. Pour emprunter les mots d'Engunda Ikala, "sans investissement public, nous ne pouvons ni envisager, ni espérer un quelconque développement. Aucun pays ne s’est développé en consacrant la quasi-totalité de ses moyens financiers à payer les rémunérations, les primes et le fonctionnement des institutions. Il faut investir !".
À deux ans de l'organisation des élections générales en RDC, Félix Tshisekedi risque d'être impopulaire vu ses différentes promesses non réalisées notamment : la création d'emplois des jeunes. Malgré le changement de régime, rien ne change sur le plan de la dépense publique. De Kabila à Tshisekedi seuls les ministres, les députés, les gouverneurs, ministres provinciaux et leurs cabinet, les députés nationaux, provinciaux et sénateurs, ... bénéficient de la richesse de la RDC.
Pensons autrement notre gouvernance en réduisant le train de vie des institutions. Les provinces comme le grand-Kasai, le Haut-Lomami, le Grand Bandundu, le Grand Équateur, ...sont sous-développés.
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