Par Dynamik Infos.com
Dans une déclaration lue ce lundi 21 juin à la presse, les agents du service urbain de travaux publics et infrastructures dans la ville de Lubumbashi accusent le Maire Guylain-Robert Lubaba Buluma d'avoir pris en otage le péage urbain, devenu comme sa société privée.
"Nous, agents de l'État affectés au service de travaux publics et infrastructures (TPI) de Lubumbashi, avons la profonde douleur de dénoncer tout haut le mauvais comportement et l'empiétement des attributions de Monsieur le Maire de la ville de Lubumbashi et son cabinet politique".
Pour ces agents, Lubaba Buluma "vient de prendre en otage la taxe du péage urbain sa société privée en mettant de côte le service habilité pour le service d'assiettes qui est celui de TPI".
En outre, "il engage les gens à la place des agents de TPI que nous sommes pour travailler dans les différents postes de péage urbain qui fonctionne déjà et que les recettes sont retournées c'est-à-dire mal gerees".
Évoquant l'ordonnance-loi n°18/004 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes, redevances de l'entité territoriale décentralisée (Etd) ainsi que les modalités de leur répartition. "La taxe du péage revient au service de travaux publics et infrastructures, mais l'autorité de la ville se permet de s'approprier de cette dernière. Malgré nos multiples réclamations faites à son égard, l'autorité est toujours dans son optique. La taxe de l'occupation temporaire aussi la même chose. En suivant l'ordonnance-loi de 2020, ladite taxe est aussi au TPI. Nonobstant nos revendications, aucune suite n'est réservée".
En effet, cette taxe du péage [Ndlr urbain] est devenue pour le service de l'intérieur, car, 'ils ont tout à dire au détriment de notre service" regrettent ces agents. "Ils mettent leurs enfants, cousins et ceux de leurs partis politiques. La rétrocession n'en parlons même pas. Depuis que la taxe a débuté... personne parmi nous n'a été recruté, alors qu'il y a des agents qui ont déjà fait 10 ans dans la carrière. Où allons-nous ?" s'exclament-ils.
C'est pourquoi "nous venons soumettre à la hiérarchie pour compétence. Nous venons de joindre l'ordonnance-loi n°18/004 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes, redevances de l'entité territoriale décentralisée (Etd) ainsi que les modalités de leur répartition et la liste des agents qu'il a mis au péage ainsi que l'équipe de coordination du péage qui travaillent à notre place".
Suivez en images la déclaration
À noter que ces agents affirment avoir suivi une formation de deux semaines afin d'être agents au péage urbain. Ce qui n'est pas le cas.
Tout en réclamant la relaxation de leur chef direct, ces agents du TPI demandent qu'ils soient réhabiliter dans leurs droits.
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