Haut-Katanga/Agriculture : Le gouvernement attend 210.000 sacs de maïs en cette période de récolte.

Par Dynamikinfos.com



Le Gouvernement du Haut-Katanga attend 210.000 sacs de maïs en cette période de récolte. Cette révélation est du Ministre provincial de l'Agriculture, Pêche et Élevage （AGRIPEL）, Aerts Kayumba.

Au mois de mars 2019 soit du 03 au 04, une table ronde sur l'Agriculture s'était tenue à Lubumbashi. Quelques mois plus tard soit en septembre 2019, le gouvernement de Jacques Kyabula par l'entremise de l'ancien ministre de l'AGRIPEL, Thierry Maghoma Muganza （actuel ministre provincial de l'économie）avait procédé à la distribution des intrants agricoles aux agriculteurs locaux.

Six catégories de personnes ont été bénéficiaires de ces intrants en maïs. Il s'agit des : 4 villages agricoles, 27 chefs coutumiers, 11 agents du Gouvernorat de province, 22 notables de la province, 50 grands fermiers et 46 associations et coopératives.

Le remboursement est très simple. Selon la convention signée entre bénéficiaire de ces intrants et gouvernement provincial, il faut remttre 14 sacs par hectare lors de la récolte.

Déjà des sacs vides pour permettre aux bénéficiaires de ces semences de rembourser sont disponibilisés au Gouvernorat de province. Et aussi, un dépôt d’une grande capacité a été aménagé pour cette fin au quartier Gecamines.

L'objectif pour le gouvernement provincial est de lutter contre l'insuffisance alimentaire dans le Haut-Katanga.

Il y a quelques mois, les Haut-Katangais achetés un sac de farine de maïs de 25 kg à 80 voire 100.000 FC, aujourd'hui, le prix est revu à la baisse soit à 17.000 voire 20.000 fc.

Pour rappel, chaque année, le Haut-Katanga importe 600.000 tonnes de maïs pour nourrir ses habitants, principalement à Lubumbashi. Sa production, elle, ne couvre que le tiers de ce volumes （200.000 tonnes）, ce qui fait un total de 800.000 tonnes par an pour le Haut-Katanga.

Certains spécialistes en Agronomie comme le Professeur Jules Nkulu, propose au gouvernement du Haut-Katanga de collaborer avec les provinces voisines : Haut-Lomami et Tanganyika, en lieu et place de recourir aux pays comme la Zambie et l'Afrique du Sud. Ce qui permettra d'assurer une autosuffisance alimentaire de la population.