RDC : L’ancien Gouverneur du Lualaba Richard Muyej appelle au dialogue inclusif

 



Par Dynamik Infos.com 


L’ancien gouverneur du Lualaba, Richard Muyej, a exprimé ce samedi 13 décembre 2025 sur son X, une profonde consternation face à la vandalisation de la résidence de l’ancien président Joseph Kabila Kabange, un acte qu’il qualifie d’inacceptable et profondément inquiétant. 

Dans une déclaration frappante, Muyej évoque une accumulation d’actes d’hostilité et de stigmatisation qui visent Kabila, plaçant ce phénomène dans un contexte plus large de déshumanisation et d'atteintes à l'État de droit. 

Il souligne que ces comportements irresponsables ne font que ternir l'image de l'élite politique et de la République Démocratique du Congo dans son ensemble. Ce climat de violence et d’injustice, pour Muyej, est symptomatique d’une crise multiforme qui mine la société congolaise. 

À une époque où le pays est déjà en proie à des tensions profondes sur des plans moral, politique et institutionnel, ces actes aggravent une situation déjà critique.

L’ancien ministre de l’Intérieur ne se contente pas de pointer du doigt les responsables de ces violations; il appelle à une réflexion sur la signification d’un appel à la cohésion nationale, comme celui récemment lancé par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

Il rappelle le lien historique et territorial qui unit Joseph Kabila à son pays, un aspect que les manœuvres politiques opportunistes ne sauraient effacer. 

L’espace Katanga, selon Muyej, subit des pressions inédites. Les leaders politiques et économiques y sont de plus en plus menacés, tandis que la population se sent marginalisée. Muyej rappelle les cas Moïse Katumbi (contraint à l’exil comme lui-même) et Ngoy Mulunda (en detention prolongée), tout en fustigeant les supplices leur infligés, avant de souligner l’insécurité omniprésente et le sentiment de frustration collective qui s’intensifient. 

Dans ce contexte, il dénonce le pillage systématique des ressources du Katanga par l'élite dirigeante, alimentant ainsi un ressentiment grandissant.

La situation au Katanga, estime-t-il, est une source d’inquiétude non seulement au niveau local mais également pour l’ensemble du pays. Il prévient que des actions superficielles ne suffiront pas à résoudre les tensions sous-jacentes. À l’inverse, l’absence de dialogue sincère pourrait déséquilibrer davantage une nation déjà fragile.

Muyej plaide pour un dialogue inclusif, rappelant que chaque injustice commise aujourd’hui ouvre la voie à des ressentiments qui pourraient engendrer des cycles de violence dramatiques à l’avenir. 

Il met en garde que le mépris des préoccupations du peuple congolais menace non seulement la stabilité actuelle, mais également l’avenir du pays, un appel à la responsabilité qui résonne avec force dans les esprits de tous ceux qui aspirent à un Congo uni et pacifié.

Pour conclure, Richard Muyej appelle à l’unité et à la prise de conscience ; les défis qui se dressent devant le Congo ne peuvent être surmontés qu’à travers un dialogue franc et constructif impliquant toutes les parties prenantes du pays.

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