Haut-Katanga : La Société Civile alerte sur l’obscurité persistante à l’Hôpital Jason Sendwe

 



Par Michel Ntita 


Le Cadre de Concertation de la Société civile du Haut-Katanga à travers la thématique Gouvernance, Paix et Sécurité monte au créneau. Dans une alerte poignante signée ce vendredi 12 décembre 2025, par son Team Leader, Bertin Tshoz, la société civile qualifie de "crime contre l’humanité" la panne prolongée de courant électrique à l’Hôpital Général de Référence Jason Sendwe.

Cela fait plus de deux semaines que cet hôpital de grande renommée est plongé dans le noir, sans électricité, une situation qualifiée de meurtrière.

"L’Hôpital Jason Sendwe n’est pas un mouroir. Laisser ses patients dans l’obscurité totale, c’est compromettre leur droit à la vie" déclare Bertin Tshoz.

L’alerte évoque notamment les risques graves pour les femmes enceintes, les nouveau-nés, les services de réanimation, les couveuses, et même la morgue, qui ne peut plus fonctionner normalement.

"La santé maternelle, c’est la vie. Une couveuse sans courant, c’est une condamnation à mort pour un prématuré", poursuit le communiqué.

La Société Civile appelle à la mobilisation urgente :

- À l’Assemblée provinciale, d’user de son pouvoir d’interpellation envers les responsables de la SNEL, le ministre provincial de l’Énergie, ainsi que celui de la Santé.

- Au gouverneur a.i. Martin Kazembe Shula, de prendre personnellement cette affaire en main.

- Au Procureur, de se saisir du dossier pour établir les responsabilités.

Le document conclut en dénonçant une trahison grave envers la nation, alors que le gouvernement central revendique des progrès dans l’électrification du pays.

"Diriger, c’est prévoir. Abandonner un hôpital de référence dans l’ombre, c’est abandonner une province entière", martèle Bertin Tshoz.

L'appel est lancé, la balle est désormais dans le camp des autorités.

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