Par Dynamik Infos.com
Au Kenya, quatre fidèles d'une église sont mortes de faim samedi dernier, après avoir jeûner pour''rencontrer Jésus''.
Onze autres adeptes de l'Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) dirigée par Makenzie Nthenge ont été hospitalisés après avoir été secourus dans la forêt de Shakahola, près de la ville de Malindi, selon la police qui dit craindre que d'autres victimes soient encore à découvrir a expliqué Africanews.
"Le pasteur est en état d'arrestation après qu'il se soit rendu parce qu'il se savait recherché", a déclaré Charles Kamau, chef des enquêtes criminelles du sous-comté de Malindi.
Il a été placé en détention, avant de comparaître devant un tribunal lundi.
La police s'est rendue dans cette forêt de la côte kényane après avoir reçu jeudi des informations faisant état de "citoyens ignorants morts de faim sous prétexte de rencontrer Jésus après avoir subi un lavage de cerveau par un suspect, Makenzie Nthenge, pasteur de l'Eglise Internationale de Bonne Nouvelle", selon un rapport de police.
Les quatre fidèles décédés n'ont pas encore été identifiés. Les 11 transportés à l'hôpital sont sept hommes et quatre femmes âgés de 17 à 49 ans, selon le rapport.
Seuls deux restaient hospitalisés samedi matin, a déclaré l'administrateur de l'hôpital du sous-comté de Malindi, Saïd Ali, indiquant que certaines des personnes sorties avaient refusé de prendre des médicaments ou de la nourriture qui leur ont été proposés.
Les personnes ayant quitté l'hôpital ont toutes été emmenées par la police, a-t-il ajouté.
Les enquêteurs devaient poursuivre samedi leurs recherches dans la forêt de Shakahola, en raison d'informations évoquant une possible fosse commune où d'autres adeptes pourraient être enterrés.
"On soupçonne qu'il y a de nombreuses victimes dans les terres de la forêt appartenant au suspect", indique le rapport de police.
Selon des médias locaux, Makenzie Nthenge avait été arrêté et inculpé le mois dernier, après que deux enfants sont morts de faim sous la garde de leurs parents. Il avait ensuite été libéré moyennant une caution de 100.000 shillings kenyans (environ 670 euros).
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