Par Jules Mbuyu
L'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale Jean Marc Kabund a été conduit à la prison Makala le mardi 09 août dernier, après la fin de son audition au parquet près la Cour de cassation. Il est placé sous mandat d'arrêt provisoire.
Réagissant à ce sujet, l'analyste politique Jeannot Mpanya appelle les acteurs politiques au contrôle des mots, lors de leur prise de parole publique.
"Les politiciens Congolais, doivent comprendre que ce pays n'appartient pas seulement à ceux qui font la politique. C'est notre pays à nous tous, même les mineurs qui sont nés aujourd'hui. Même si vous êtes au pouvoir, même si vous êtes opposants, il y a un langage à tenir à certain moment. Nous avons des difficultés dans nos communications. Il y a les institutions de la République Démocratique du Congo qui sont chapeautées par de grandes personnalités. Quelqu'un comme Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, on peut tout faire, mais on doit savoir qu'il est président de la République Démocratique du Congo" a-t-il dit.
Ce professeur d'universités, prône pour le respect de la procédure dans l'affaire Jean-Marc Kabund.
"C'était vraiment trop presser. A un certain moment, Jean-Marc Kabund est député national. Il a aussi fait quelque chose pour ce pays. Il ne faut pas l'oublier. S'il doit répondre devant la justice, il faut la procédure soit respectée, le règlement d'ordre intérieur de l'Assemblée nationale, doit-être respecté".
Selon les avocats de l'ancien président ai de l'Union pour la démocratie et le progrès Social, la procédure n'a pas été suivie.
"La procédure demande à ce que l’instruction du parquet se termine et puis on l’invite à l’Assemblée nationale. Mais ils n’ont pas respecté la procédure, aujourd’hui après l’audition ils l’ont placé sous mandat d'arrêt provisoire malgré ses immunités" a dénoncé Me Henriette Bongwalanga, avocate de Kabund.
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