Par Jonathan Basimaki depuis Bunia
Le récent massacre des civils dans la localité de Sieri Abelkozo dans le secteur de Banyali Kilo, territoire de Djugu le mardi 15 février 2022 à l'aube fait réagir les acteurs socio-politiques d'Ituri.
Au moins dix-sept civils ont été sauvagement abattus par des assaillants dans cette localité située à plus où moins soixante dix kilomètres au nord ouest de la ville de Bunia, plusieurs maisons ont été incendiés. D'autres civils ont été blessé.
Pour Roméo Bahigwa, acteur politique et membre du parti politique Union des Patriotes Congolais de Thomas Lubanga, c'est un acte de sabotege vis-à-vis du gouvernement de la République Démocratique du Congo. Il a invité tous les congolais à l'unité nationale et de considérer le problème de l'Ituri comme une priorité nationale.
"Notre province fait face à une réalité extrêmement complexe,...il s'agit d'un génocide planifié, voilà pourquoi j'en appelle à l'esprit de responsabilité de chaque congolais car ce que nous vivons en Ituri et dans certaines communautés peut aussi arrivé à chacun" a-t-il déclaré à Dynamik Infos.
Cet acteur politique a rappelé le gouvernement national, provincial et la communauté internationale représentée en RDC par la monusco à leur responsabilité tout en dénonçant leur inactivité, passivité et silence face au massacre des civils par les miliciens
"La population crois que nous avons un gouvernement qui ne réagit pas vite et n'arrive même pas à sécuriser les déplacés dans leurs propres camps,... c'est triste, nous demandons la protection de ces civils, l'armée doit prendre ses responsabilités et engagé des opérations lourdes et chirurgicales car les négociations avec ses groupes armés ont montré leur limite"a-t-il ajouté.
Pour le député provincial Dieudonné Kiza Djaza, c'est incompréhensible de vivre cet acte.
"Nous demandons à l'armée de pilonner les régions forestières de l'ouest allant du Sud Irumu jusqu'au bord de Mahagi pour éviter les activismes des groupes armés dont les rebelles ougandais de l'ADF qui sont sous le feu des forces armées congolaises et ougandaises dans la région" explique cet élu provincial.
Tension dans la région après le massacre
La commune rurale de Mungwalu a connu deux jours des panniques depuis le mardi jusqu'à tard dans l'après midi du mercredi, une faction de la milice d'autodéfense Zaïre a fait irruption dans la commune rurale de mungwalu dans la soirée sans faire une attaque et s'est retiré en direction du sud à expliquer une autorité administrative de la place.
Des nouvelles sur le kidnapping des membres de la délégation de la task-force conduite par Thomas lubanga par la milice codeco à bambou,une mission catholique situé à plus ou moins quarante cinq kilomètres au nord ouest de la ville de bunia ont défié l'opinion publique.
Nouvelle démentie plus tard par la délégation via un communiqué de presse, expliquant que les membres ont été placé dans un endroit sûr pour être protéger.
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