Lubumbashi : "Les enseignants ont faim" (Cris d'alarme d'un enseignant du secteur privé à quelques jours de la reprise des classes)
Par Jules Mbuyu
"Les enseignants ont faim". Cette déclaration vient d'un enseignant du secteur privée rencontré ce mardi 16 février par la Rédaction de Dynamik Infos.
Pour lui, pendant près de trois mois, il n'a touché aucun franc de son salaire. Il s'interroge : "Nos écoles ont-elles des promoteurs et où sont-ils pendant ce temps de fermeture ? Quel type de contrat avons-nous avec lui?"
En réalité, "nous entant qu'enseignants du secteur privée, nous constatons que nous ne sommes pas protéger par l'Etat et nous n'avons pas droit à la vie que lorsque les écoles rouvrent?"
Contacté à ce sujet, un cadre de la société civile du Haut-Katanga interpelle l'Etat Congolais en ces termes:
"C'est vraiment injuste, si les promoteurs des écoles privées doivent continuer à faire fonctionner leurs boutiques de la sorte. Là, il faut donc que l'Etat intervienne pour y mettre de l'ordre et c'est une nécessité. Les inspecteurs des écoles sont-ils vivants? Peut-être il faut faire recours à l'IGF pour leurs donner un coup de pouce" a-t-il ironisé.
Depuis la fermeture des écoles à cause de la deuxième vague de la Covid-19, des enseignants du secteur privé de la ville de Lubumbashi, vivent un calvaire. Ils ne sont pas payés pour certains depuis le mois de décembre. Les promoteurs d'écoles privées disent qu'ils n'ont pas d'argent, car, les élèves n'étudient pas.
Les établissements scolaires rouvrent leurs portes le lundi 22 février prochain. Décision prise par le Gouvernement Congolais après une réunion avec le comité multisectoriel de lutte contre cette pandémie en RDC, qui rassurer que la courbe de contamination est en forte baisse.
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