Par Cédrick Chimbundu
Le candidat numéro 3 à la présidentielle de la République Démocratique du Congo du 20 décembre 2023, Moïse Katumbi s'est enfin exprimé sur les résultats des élections.
Dans une vidéo rendue public ce mercredi 03 janvier 2024, l'ancien Gouverneur du Katanga tient à souhaiter à tous une bonne nouvelle année tout en remerciant ceux qui l'ont accompagné lors de sa campagne électorale.
"Mes chers compatriotes, à l'aube d'une nouvelle année, je vous souhaite tous, une bonne et heureuse année 2024. Qui dit, année nouvelle, dit résolution personnelle. je vous remercie tous pour la grande confiance que vous m'aviez manifestée tout au longtemps de ma campagne où nous avions pu nous parler et dresser le plan d'avenir. Je remercie tous mes alliés pour leur soutien, je vous remercie tous pour le vote massif que vous m'avez accordé" a-t-il déclaré.
Dans le souci de changer le Congo, Moïse Katumbi est revenu sur son engagement lors de la campagne électorale de ne pas le trahir.
"Lors de ma campagne électorale, je pris vis-à-vis de vous un engagement, celui de changer le Congo. Je n'attends pas le trahir. Depuis le braquage du 20 décembre, dont nous sommes tous victimes, nous vivons une énième usurpation de notre souveraineté" ajoute-t-il.
Le candidat numéro 03 à la présidentielle du 20 décembre 2023, qualifie ces scrutins de "fraude".
"De partout, j'entends monté des cris d'indignation, des cris de contestation, des cris de colère, des cris d'exaspération au mépris de l'expression populaire, un régime issu de la fraude ,de la tricherie et du fait accompli veut s'imposer à nous. Il en sera jamais question ! absolument question... nous ne ne pouvons jamais batir un pays, un état ,une nation sans retrouver notre fierté qui appelle à pouvoir choisir librement nos dirigeants" regrette celui qu'on appelle affectueusement le Chairman.
Poursuivant son mésange, Moïse Katumbi appelle tous ceux qui lui ont soutenu , de ne jamais croiser les bras pour réaliser un sursaut.
"Mes chers compatriotes, nous entrons aujourd'hui dans une notre phase de notre quête pour la liberté. Nous devons ensemble soustraire notre pays de main de la prédation, de la corruption, et de toutes les injustices. C'est pourquoi avec d'autres compatriotes, avec les forces sociales et politiques et prises de liberté, un sursaut citoyen est nécessaire. Sauver notre notre pays est devenu plus qu'une priorité ,c'est un devoir et je ne faillirai pas à mon devoir citoyen. Raison pour laquelle,je vous demande de ne pas baisser les bras,de ne pas céder au découragement ou au pessimisme,mais bien au contraire; de reprendre la marche que nous avons mené ensemble. Parce que rien n'est finit,tout est encore possible" a-t-il insisté.
Comme pendant la période préélectorale, Moïse Katumbi ne cesse de s'appuyer sur l'article 64 de la constitution pour demander le soutien à la population.
"Notre constitution,nous invite à nous opposer à tout groupe d'individus qui veut prendre le pouvoir et s'y maintenir en dehors de la volonté du peuple congolais. _ peuple congolais,tenons bon, restons mobiliser, le temps de l'action est venu par des actions pacifiques, démocratiques, nous allons résister et reconquérir notre droit le plus légitime,celui de faire échec à la fraude et de prendre à main notre destin avec les dirigeants de notre choix".
Moïse Katumbi demande par la suite aux partenaires et aux Africains la procédure des vraies élections.
"Amis partenaires, frères africains,les congolais n'ont ils pas droit des vraies élections ? Dites moi, dans quel pays au monde l'on retrouve des machines à voter entre les mains des candidats du pouvoir et on se précipite à proclamer les résultats et féliciter un vainqueur aux élections ? Dites moi, le nom de ce pays ! citez moi un seul pays au monde où l'on prolonge la période des élections de 11heures à 6 ou 7 jours et on se précipite ensuite à féliciter le vainqueur ? Citez moi un seul pays ! Personne ne peut s'ériger complice de cette fraude électorale que nous accepterons jamais !" a-t-il conclu son speach.
Pour rappel, la commission électorale nationale indépendante, CENI a déjà proclamer provisoirement le président Félix Tshisekedi, candidat numéro 20 élu avec 73% suivi de Moïse Katumbi candidat numéro 3 avec 18%. Ce résultat demeure toujours contester par l'opposition.
